Patrick DUSSERT-GERBER MET A L'HONNEUR CETTE SEMAINE
CHATEAU BÉLAIR |
Unique
Château BELAIR
Tradition et innovation |
 Le Château Bélair est un 1er Grand Cru Classé depuis le commencement du Classement des vins de Saint-Émilion, soit en 1954. Pascal Delbeck, le propriétaire, cède, en 2006, des parts minoritaires de la Société d’exploitation aux Ets. Jean-Pierre Moueix, à qui il confie également la commercialisation exclusive.
Ce premier Cru Classé de Saint-Émilion s’étend sur une superficie de 12 hectares et demi sur un terroir très spécifique composé de deux unités géographiques.
Tout d’abord le plateau calcaire (formation tertiaire), composé plus précisément d’un calcaire à astéries (oligocène supérieur). Ce dernier, fossilifère, présente trois faciès plus ou moins durs : le premier (le plus en surface) se compose d’une couche peu épaisse d’argile à huîtres; le deuxième, la calcarénite, calcaire à grain fin, est notamment utilisée comme pierre de taille; le troisième, là où se trouvent les racines profondes, étant la calcirudite, riche en fossiles grossiers.
Ensuite, le vignoble s’étend sur la côte sud de la butte de Saint-Émilion (inclinaison de 15%) dont le sommet est constitué d’une couche de calcaire à astéries, associée à l’Argile de Castillon (oligocène inférieur) de nature imperméable, composée de nodules calcaires, et la molasse du Fronsadais (oligocène inférieur), une roche calcaire tendre de texture fine à grossière. Le long de la pente on rencontre plusieurs formations tertiaires et, en bas de pente, des formations quaternaires d’origine alluviale quelques fois recarbonatées par colluvionnement.
L’âge des vignes du Château Bélair est de 40 ans, il n’y a pas eu de gelée en 1956 et les plus anciens plans datent de 1900. Le traitement du vignoble en Ecodynamie est très respectueux des équilibres naturels puisqu’aucun produit toxique n’est utilisé.
Les méthodes culturales de la vigne sont effectuées dans le respect de l’expression du terroir. “Nous avons toujours eu une démarche de culture biologique : une seule exception depuis l’abandon du labour à cheval, un défanage de surface sous le rang pour la côte, précise Pascal Delbeck. Nous travaillons sur la bio-diversité, en profitant de certaines zones fragilisées du plateau pour implanter des essences autres que la vigne comme des lauriers, des noisetiers, des charmes, qui abritent le gibier et les oiseaux. La vigne étant une monoculture, on rééquilibre ainsi l’écosystème. Nous avons effectué une étude qui a conforté nos décisions concernant le choix des porte-greffes, les systèmes de drainage, ceux d’évacuation de certaines sources, ou l’enherbement. Ce profil pédologique précis nous permet de comprendre les interactions entre les différentes couches de sols, et cela nous apporte beaucoup d’informations au niveau du “stress” de la vigne, variable en fonction des différents types de sols, de la végétation, du cépage. Grâce à notre masse de calcaire, nous avons une réglementation en eau relativement constante, par capillarité, l’eau remontant de 6 ou 7 m de profondeur en été. Au chai, nous appliquons bien entendu nos principes de bio-dynamie, et refusons l’osmose inverse ou des techniques qui nivellent, en fait, la personnalité réelle du vin.
Pour la vinification, afin de mieux préserver la qualité nous avons inventé, en 2004, “l’hélicopigeur”, un système à vis d’Archimède qui permet une extraction douce et aromatique au cœur de nouvelles petites cuves thermorégulées en inox, dédiées chacune à une parcelle. La macération est lente et la fermentation malolactique s’effectue sous marc, vient ensuite l’élevage qui s’effectue en barriques de chêne dont les bois sont élevés à Bélair. Le rendement moyen est de 39 hl/ha depuis une vingtaine d’années. Nous sommes attachés à produire des vins très classiques, très racés, très représentatifs de leurs terroirs, et je combats l’homogénisation. Aujourd’hui, la mode préconise, par exemple, l’utilisation de levures ou de technologies pointues qui ont tendance à uniformiser les goûts, c’est-à-dire “à faire bon mais jamais à faire grand”. Ce n’est pas notre philosophie. À Bélair, nous n’oublions pas l’esprit pour la forme”, conclut Pascal Delbeck.
Bélair s’affirme par son élégance, ses tanins fins, sa dominante de fruits, un grand vin racé qui se révèle d’autant mieux après quelques années de bouteille. |
CHATEAU BÉLAIR
Pascal Delbeck
33330 Saint-Émilion
Téléphone : 05 57 24 70 94
Télécopie : 05 57 24 67 11
Email : belair@chateaubelair.com
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NOS COUPS DE CŒUR DE LA SEMAINE
la GRAVETTE de CORCONNE
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Élégant Coteaux du Languedoc blanc La Gravette Vieilles Vignes 2005, médaille d’Argent au Concours Altides du Languedoc-Roussillon 2006 (Roussanne majoritaire et 10% Grenache blanc), aux senteurs de petites fleurs fraîches et de fougère, de bouche ample et fondue, un vin bien vinifié, fin et puissant à la fois, de belle robe jaune pâle, aux nuances de noisette en finale. Leur Pic Saint-Loup Vignes Hautes 2005 (sol 70% de gravette calcaire d’origine glaciaire avec des argiles rouges, 50% Syrah, 40% Grenache et 10% Mourvèdre), est bien typé, aux notes d’humus, d’épices et de mûre, alliant charpente et souplesse. Le Vin de Pays d’Oc Marsanne Roussanne Prestige blanc 2006 est très agréable. Directeur : Bruno Borie La Cave de Corconne 30260 Corconne Téléphone :04 66 77 32 75 Télécopie :04 66 77 13 56 Email : la.gravette@wanadoo.fr |
ROBERT-ALLAIT
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Un vignoble de plus de 10 ha. On y savoure ce Champagne brut cuvée Prestige (50% Pinot Meunier, 35% Chardonnay et 15% Pinot noir), de robe dorée, très fin mais dense, au nez de fruits secs et de chèvrefeuille. Leur cuvée Jordan Millésime 2003 est de mousse riche et très fine, aux nuances de miel, tout en bouche, au nez de petits fruits (pêche), bien ferme et souple au palais. Excellent Champagne Blanc de blancs cuvée Stéphanie Millésimé 2001(leur fille Stéphanie les a rejoints en 2006), tout en distinction, avec des notes de fleurs blanches et de noisette, légèrement miellé. 6, rue du Parc
Cidex 339 51700 Villers-sous-Châtillon Téléphone :03 26 58 37 23 Télécopie :03 26 58 39 26 Email : champagne.allait@wanadoo.fr
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Château GAYON
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 Le sympathique Jean Crampes élève sur son domaine de 30 ha ce beau Bordeaux Supérieur cuvée Prestige 2005, de couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, vanille), de robe soutenue, de bouche complexe où dominent les fruits mûrs, le cuir et les sous-bois, aux tanins doux, avec une finale très persistante, un vin de garde. Excellent Côtes-de-Bordeaux Saint-Macaire blanc 2006 (50% Sémillon et 20% Sauvignon), issu d’une vinification en barriques neuves et d’un élevage sur lies durant 9 mois, un vin moelleux, floral et savoureux, idéal sur une tarte aux fruits jaunes. Un très beau gîte permet de s’installer dans le pavillon du XVIIIe siècle, une bonne occasion de visiter la région. Jean Crampes 33490 Caudrot Téléphone :05 56 62 81 19 Télécopie :05 56 62 71 24 Email : jcrampes@chateau-gayon.com |
DOMAINE DE LA GUILLOTERIE
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AU SOMMAIRE CETTE SEMAINE
A LIRE

A VOIR EGALEMENT
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Le site de Patrick Dussert-Gerber |
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Aucune marge n'est prise sur les ventes |
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Le site de Millesimes |
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Une selection de Grands Vins |
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NOS AUTRES SITES THEMATIQUES
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SAINT-EMILION SATELLITES
SATELLITES SAINT-EMILION
Les meilleurs vins de Montagne, Puisseguin, Lussac ou Saint-Georges se retrouvent dans le Classement des “Satellites” de Saint-Émilion, et proviennent de terroirs spécifiques, limitrophes ou rapprochables d’autres sols d’appellations plus prestigieuses, ce qui leur permet de devenir de grands vins à part entière. |
PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉS
MONTAGNE
SAINT-EMILION |
CHEVALIER-SAINT-GEORGES ROC DE CALON ROUDIER VIEUX CHÂTEAU SAINT-ANDRÉ BÉCHEREAU CÔTES DE BONDE GRANDE-BARDE JURA PLAISANCE VIEUX MONTAGNE VIEUX CHÂTEAU DES ROCHERS BELLEVUE GRAND-CORMIER HAUTE-FAUCHERIE LAFLEUR GRANDS-LANDES DES MOINES PUYNORMOND TOUR MONT D'OR VIEILLE TOUR MONTAGNE
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PUISSEGUIN
SAINT-EMILION
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CHÊNE-VIEUX HAUT-SAINT-CLAIR VAISINERIE BEL-AIR GONTET-ROBIN MOULIN-LISTRAC BORIE DE L'ANGLAIS ERMITAGE GARENNE TUILERIE DES COMBES
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LUSSAC
SAINT-GEORGES
SAINT-EMILION
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CHÉREAU MACQUIN MAYNE-BLANC MOULIN DE GRENET POITOU TOUR DE GRENET TOUR DE PAS SAINT-GEORGES LA GRENIÈRE TROQUART CROIX DE CHOUTEAU DUMON-BOURSEAU HAUT-BELLEVUE HAUT-MILON HAUT-PIQUAT (HAUT-TROQUART) LA JORINE (VIEUX FOURNAY)
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DEUXIÈMES GRANDS VINS CLASSÉS
MONTAGNE
SAINT-EMILION |
(CLOS LES AMANDIERS*) (FRANC-BAUDRON) (MONTAIGUILLON*) SAINT-JACQUES-CALON* GRAND-BARIL (HAUT-LAPLAGNE*) (PIRON*) (VIEUX CHÂTEAU CALON)
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PUISSEGUIN
SAINT-EMILION
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(LANBERSAC*) PRODUCTEURS RÉUNIS* (ABBAYE)
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LUSSAC
SAINT-GEORGES
SAINT-EMILION
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LA BERGÈRE* CROIX DE RAMBEAU (LION-PERRUCHON*) (MOULIN LA BERGÈRE)
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TROISIÈMES GRANDS VINS CLASSÉS
MONTAGNE
SAINT-EMILION |
(MAISON NEUVE*) (PUY RIGAUD*)
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LUSSAC
SAINT-GEORGES
SAINT-EMILION
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SATELLITES SAINT-EMILION
IMPORTANT : l’exceptionnel rapport qualité-prix de plusieurs crus de ce Classement, dans toutes les catégories, explique leur place par rapport à d’autres crus plus connus (et souvent bien plus chers), voire par rapport à des cuvées (très) “spéciales” (ou autres “vins de garage”) qui n’ont rien à voir avec l’entité du vignoble (généralement absentes de ce Classement). Il faut donc tenir compte du prix pour comprendre qu’un très grand vin, intrinsèquement sur le plan du terroir, mais très cher, peut être dans une catégorie semblable qu’un autre vin, peut-être moins connu, plus modeste, mais dont le rapport qualité-prix-plaisir est excellent. Comme dans l’ensemble des autres Classements, cela ne remet bien entendu pas en cause le très haut niveau qualitatif du vin le plus réputé (et donc le plus cher). Il esiste également une hiérarchie interne à chaque catégorie, qui décline donc tout naturellement le Classement, les “Premiers” des Troisièmes Grands Vins Classés par exemple étant très proches de la catégorie supérieure.
Le but de ce Classement n’est donc pas de “comparer” tel ou tel cru, et encore moins telle ou telle appellation. C’est dans son appellation qu’il faut situer le Classement de tel ou tel vin, par rapport aux autres vins de sa même appellation. Chaque cru retenu possède son propre caractère et demande à être apprécié en tant que tel, sans faire une comparaison avec tel ou tel autre. Le seul fait d’être dans ce Classement (ouvert à tous) est un gage de qualité, et le rapport qualité-prix-typicité est le seul critère retenu. Les absents le sont généralement faute d’un nombre conséquent de millésimes dégustés ou n’ont pas (encore) été sélectionnés.
Ce Classement n’est pas statique, situe tel ou tel vin par rapport à des dégustations, et est donc régulièrement réactualisé. Il ne peut et ne doit pas être confondu ni comparé avec aucun autre classement, officiel ou non, qui emploierait le terme de “cru classé” ou “grand cru” ou “grand vin” ou n’importe quel autre terme, et ne remet bien sûr pas en cause un classement officiel existant, s’il en existe.
* Peut mériter mieux dans certains millésimes. Dans toutes les catégories, le cru peut alors parvenir à la tête de la sienne, voire passer dans une catégorie supérieure.
(--) Classement relatif à l'heure actuelle, qui devrait se confirmer, dans un sens comme dans l'autre, en fonction de l’évolution des prochains millésimes.
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